Plus qu’une agence, Tuesday est une communauté de talents où toutes les singularités ont leurs places. On y retrouve la crème de la crème des freelances du numérique, mais le CV ne fait pas tout ! Nous attachons une grande importance au savoir-être, et sommes tous animés par les mêmes valeurs : sens du service, esprit d’équipe et éthique. La preuve avec Michael, chef de projet au parcours aussi atypique qu’inspirant !

Peux-tu nous présenter ton parcours pro ? 

J’ai un profil atypique avec un marqueur fort : je suis autodidacte dans tout ce que je fais. Cela vient de ma nature curieuse : quand quelque chose m’intéresse, je me penche dessus, je vais me renseigner et souvent me former ou parfait suivre une formation. Sans être pour autant « scolaire » ; les bancs d’écoles, c'est plutôt quelque chose que je fuis…

Je me rappellerai toujours de ce que me disait mon père quand j’étais petit : « il y a 2 types de personnes, ceux qui poursuivent les études et ceux qui sont poursuivis par les études… Bah toi Michael, tu es dans le deuxième cas. ». C’est mon mode de fonctionnement, la vie est faite pour apprendre ! Même à 38 ans, je continue à compléter mon savoir tous les jours, que ce soit via les clients, les projets, via tout en fait.

Cela doit être chronophage, as-tu une idée du temps que ça représente ?

C’est difficile à dire, parce que dans ma manière d’appréhender mon métier, je n'ai pas l'impression de travailler. J’ai même parfois du mal à faire la distinction entre le perso et le pro. Quand je me balade en ville avec ma famille, je jette toujours un œil sur les affiches, je regarde comment les événements sont gérés. Lorsque je participe à un mariage, je passe souvent plus de temps avec les organisateurs qu’avec les convives. Donc j’observe et j’analyse tout, pour tout comprendre et m’approprier des concepts. Ça vient nourrir mon savoir-faire, c'est comme ça que j’apprends non-stop.

As-tu eu une expérience pro marquante ?

J’ai travaillé presque la moitié de ma vie dans une société qui était leader dans le domaine des cours collectifs de fitness. Dans cette entreprise, j’ai gravi tous les échelons jusqu’à devenir chef de production marketing. J’ai commencé en tant qu’assistant commercial, pour devenir rapidement commercial sédentaire. Je vendais par téléphone, ce qui était très compliqué car je n’aime pas vendre. J’en avais la boule au ventre…

Ensuite, j’ai occupé le poste de graphiste parce que j'ai ce côté ordonné, la recherche de la belle mise en page, le sens du détail. J'ai ainsi travaillé sur des catalogues, des vidéos, des sites web, des présentations PowerPoint, etc. J'ai produit plein de choses et au fur et à mesure, mon périmètre s’est élargi et on a créé un studio de production marketing. Un service a été créé et j'ai eu une équipe à accompagner, des experts dans leurs domaines que je manageais au quotidien en tant que chef de production marketing.

C’est une bonne situation, ça, chef de production marketing ?

Tu sais, moi je ne crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi si je devais résumer Chef de production marketing... Il s’agissait de gérer tous les projets qui rentrent et de produire tous les supports demandés par les chefs de marque. J'étais donc leur contact principal. À partir de leurs besoins, je définissais la bonne façon de faire, « on va faire un emailing, on va faire ci, on va faire ça », pour ensuite transmettre les instructions à mes équipes.

Je suis arrivé à cette position parce que je suis cartésien, tout simplement. Si on me dit « il faut aller là », à tel endroit, d’un point A à un point B, il faut que je comprenne ce que je dois faire et quelles sont les différentes étapes pour y parvenir. Il m’est impossible de dire « allez, on y va et on verra bien ce qui se passe ! ».

Si tu devais utiliser une métaphore pour te définir, ce serait laquelle ?

Je dirais guide de haute montagne. Ou peut-être le chef d’atelier. Car justement, il n’est pas vraiment chef en fait. Il se retrousse les manches et va aider ses équipes. Et il met les mains dans le cambouis et ça c'est exactement moi, ça me définit bien je trouve. Parce que je n'aime pas faire faire. Si je peux aider, j’y vais.

En revanche, je suis moins porté sur la stratégie. J'aime organiser, j'aime faire avancer les équipes. Dans la stratégie, il me manque l’aspect motivation des troupes. Je suis un manager mais j’aime me placer au même niveau que mes équipes. Une fois que je sais où je dois aller, j’y vais et j'amène tout le monde avec l'engouement qu'il faut.

Quel est ton rôle au sein de l’agence Tuesday ?

La rencontre s’est faite début 2022 pour prendre la gestion de tous les projets WordPress de l’agence. Les clients qui se tournent vers Tuesday le font car elles cherchent un prestataire de confiance. Et de la même manière, Alban m’a donné ce rôle car il sait qu’il peut me faire 100% confiance.

Je gère la création de sites de A à Z en montant une équipe, la plupart du temps constituée d’un tandem chef de projet et développeur et parfois un trio quand on rajoute la direction artistique. Mon périmètre, c’est avant tout satisfaire le client, donner les éléments aux équipes pour pouvoir avancer correctement et forcément respecter la deadline. Pour moi, le chef de projet, c'est du service client. C'est d'être vraiment le plus empathique possible avec le donneur d’ordre et de pouvoir l’accompagner tout au long du projet.

Selon toi, comment Tuesday se démarque dans l’univers des agences web ?

Ce que j’apprécie le plus, c'est l’humain. Tout le monde s'entend bien et le fait d'être chacun à son compte nous motive à avancer dans le même sens, à ne pas nous reposer sur nos lauriers. Cela me fait penser à ce que m’avait dit un jour un directeur : « tu as un profil d'entrepreneur, tu dois bosser à ton compte, tu as besoin que les choses avancent. Tu vas t'épuiser en entreprise. » L’humain, c’est aussi la qualité des relations que nous développons avec nos clients.

Justement sur l’aspect humain, est-ce qu’une anecdote te vient à l’esprit ?

Le dernier site que j’ai livré illustre très bien l’attention que nous portons à l’humain. Pour ce projet, les enjeux financiers étaient au centre des discussions au début de la collaboration, et c’est bien normal. Puis nous nous sommes mis au travail, avons veillé à la qualité du service, respecté les délais, répondu à toutes les questions tout en étant force de proposition. Lors du débriefing post-projet, mon interlocutrice a loué notre implication et la rapidité d’exécution. Il n’était plus question d’argent. C'est un très beau message, qui confirme que notre travail a un impact positif. C’est ça la patte Tuesday !

Un projet dont tu es particulièrement fier ?

EQIOM, parce que c'est mon premier projet Drupal. Lors du démarrage, on m'a dit « il y a un dev back, un dev front, un gars qui fait les PR, machin, etc. ». Je me suis dit « mais c'est quoi ce truc ? ». Moi habituellement j'avais un contact, le développeur, pour tout faire. Ils n’étaient pas 12 sur un projet. C'était un véritable baptême du feu ! Mais en fin de compte, les clients ont été satisfaits, le site est beau et tout s'est très bien passé.

Pour finir, peux-tu nous révéler quel est ton jour préféré de la semaine ?

Une chose est certaine, mon jour détesté c'est le lundi. Je n'aime pas le lundi parce qu’il signifie que le week-end est terminé et je n’aime pas l’ambiance de début de semaine. Du coup, j’adore le mardi !

Merci Michael pour ton travail et ton implication de tous les instants !

NB : Quand il ne travaille pas pour l'agence Tuesday, notre chef de projet au grand coeur accompagne des PME pour leurs besoins en communication, découvrez son site web !